Pourquoi le PERP reste toujours un placement attractif en 2019 ?

Souscrire à un Plan d’épargne retraite populaire ou PERP c’est prévoir efficacement sa retraite. Rappelons que la souscription au PERP n’a pas été véritablement recommandée en 2018 en raison de l’année fiscale blanche qui accompagne l’entrée en vigueur du prélèvement à la source.

Rappel : le montant des primes versées dans un PERP est retranché de l’impôt sur le revenu du souscripteur. Or, les impôts à titre de l’année 2018 sont gommés. Les impôts afférents aux revenus du mois sont désormais déduits des versements correspondants à partir du 1er janvier 2019, c’est-à-dire dès la prise d’effet de la retenue à la source. En d’autres termes, le souscripteur peut recommencer à reverser des primes dans son plan d’épargne à compter de cette année, dans la mesure où il profitera à nouveau d’une optimisation de sa fiscalité par rapport à la déduction à laquelle il a droit.

En bref, si l’on est fortement fiscalisé, il vaut mieux verser des primes plus ou moins importantes pour investir malin dans un PERP. Le plan s’adresse donc encore plus aux contribuables à forte charge fiscale : ceux-ci pourront en tirer le maximum de profit et réaliser un rendement intéressant.

Autre avantage fiscal du PERP : une fois que l’épargnant atteint l’âge de départ à la retraite, il profite encore d’une carotte fiscale sous la forme d’un abattement de 10%. Les rentes issues du plan en effet appartiennent du point de vue fiscal au même rang que les pensions et les retraites.

Notons toutefois que la sortie en capital est assujettie à l’imposition correspondante. Elle n’est autorisée qu’à hauteur de 20%. Toutefois, s’il s’agit d’une sortie en capital anticipée, c’est-à-dire d’un rachat du contrat à titre partiel ou total, l’épargnant sera totalement exonéré d’impôt. Il continue cependant à être assujetti aux prélèvements sociaux sur les intérêts. La sortie anticipée n’est autorisée que dans des cas exceptionnels définis par la loi.

Par ailleurs, le PERP ouvre droit à d’autres avantages :

  • au décès de l’épargnant, ce sera le conjoint qui percevra éventuellement une partie des rentes pendant une période limitée. Ceci si le couple élève des enfants à charge.
  • la sortie en capital est permise si elle est destinée à l’achat de la résidence principale de l’épargnant
  • le blocage du capital pendant toute la phase d’épargne permet de constituer efficacement le capital à faire fructifier, et donc d’assurer sa retraite. Ce qui n’est pas le cas pour les autres produits d’épargne, telle l’assurance-vie dont le capital est disponible à tout moment. En d’autres termes, celui qui souhaite garantir sa retraite pourra investir en toute sérénité dans un PERP, tandis que celui qui possède un projet en gestation sur le moyen terme optera pour l’assurance-vie.

Autre façon de souscrire au plan : le PERP entreprise. Dans ce cas, c’est l’employeur qui verse les primes destinées à faire développer le capital. Le PERP entreprise n’est pas obligatoire pour tous les salariés. Le montant et la fréquence des versements ne sont pas imposés. Néanmoins, il appartient à l’employé d’ouvrir lui-même le PERP.

Les précautions à prendre avant d’ouvrir le plan : toujours comparer les frais que l’assureur va prélever. Ces taxes ne sont pas les mêmes pour tous les assureurs. La plupart des frais taxés sont entre autres les frais sur les versements, les frais de gestion, d’arrérage, d’arbitrage, de rachat ou de conversion en rentes.

Ne pas non plus oublier de simuler son placement PERP en faisant appel aux outils de calcul en ligne ou en se rapprochant d’un conseiller en gestion de patrimoine.

Rendez-vous sur euodia.fr pour en savoir plus sur le PERP, les points forts et les risques.

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